Comme cela se produit habituellement dans ce type d’installation, il s’agit d’un petit bâtiment disposé perpendiculairement au courant du fleuve, en l’occurrence l’Unhòla, sur la rive droite, avec la porte située à l’extrémité opposée et la façade principale du côté sud, à l’abri par un toit à double face. Une écluse de dérivation ou bassin à poissons alimentait un canal assez long parallèle au lit de la rivière qui pénètre dans l’édifice par le côté nord et en ressort par une arcade à pignon (1,30 m libre) ; la force hydraulique a déplacé les deux roues qu’il avait. La porte d’entrée porte une inscription au-dessus : J.M// AÑ 1806, et devant deux pierres flottantes ont servi de tables. L’intérieur conserve une grande partie de l’ancienne machinerie.

Un premier accord entre les prohoms d’Unha établissait « que ceux du parti d’en bas peuplent le Molar Mohedir lui-même » (1278). La Mòla d’Unha est inscrite au cadastre de 1717, dont le bail a produit de bons revenus municipaux. De même, il y a un moulin à farine en l’an 1789 dans le questionnaire de Francisco de Zamora (réponse n°118) qui met en évidence la production de toutes sortes de céréales (blé et seigle notamment)